BOULES LYONNAISES - Fin de l’âge d’or de la boule lyonnaise…

Noël Buffard, ancien président du Cercle Bellecombe Lyon et membre de la commission boules 8 ans, nostalgique de la grande époque des boules lyonnaises, nous conte l’histoire et l’évolution de cette discipline. Récit d’un homme passionné…

« Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. Le Rhône, berceau de la boule lyonnaise, comptait alors près de 20 clubs affiliés à la FSCF et quelques 350 licenciés. »

C’était la fête !

La manifestation annuelle majeure, organisé par Saint Bruno, était le grand concours des cercles qui pouvait, certaines années, compter 128 quadrettes (équipes de 4 joueurs) et se déroulait à la Croix Rousse. Cette compétition, qui durait 2 jours et dont les repas de midi se déroulaient dans les cours de l’école, réunissait les joueurs accompagnés de leurs familles.

La deuxième manifestation propre à notre Fédération, la coupe de France interclubs, intéressait beaucoup de joueurs. A chaque tour éliminatoire, le club qui recevait offrait un casse-croute convivial à l’issue de la rencontre !

Le Rhône comptait alors de nombreux clubs à savoir : Saint Bruno, Sainte Elisabeth, Saint Denis, le Bon Pasteur, l’Edelweiss Saint Louis, Saint Louis de Fontaines, Villefranche, le Saint Sacrement, l’élan, le Cercle Bellecombe Lyon, Saint Irénée, Amplepuis, Tarare, Mornant, l’ECM, Saint Pothain, Saint Julien de Cusset, Cran de Tassin, le Rhône sportif, Givors…

La fin d’une belle période

Cependant, le déclin était en marche parallèlement à celui de la Fédération délégataire dirigeante (Fédération Française du Sport Boules).

L’arrivée des féminines a permis de compenser légèrement la chute des effectifs. L’intégration des jeunes dans les équipes d’adultes était le ferment de la pérennité de la pratique boules. Le cloisonnement par tranche d’âge n’est certainement pas étranger à l’appauvrissement des effectifs. Le lien entre les générations est un élément essentiel de la transmission des valeurs qui font la qualité d’un club. Cette règle de cloisonnement ne s’applique pas à la FSCF.

L’ambition de vouloir faire de la pratique boules un sport avec le rêve de voir ce dernier aux jeux olympiques, alors qu’elle n’était qu’un jeu. L’esprit de cette convivialité subsiste dans les concours de vogues méprisamment appelés concours sauvages.

« Que reste-t-il de nos amours, que reste-t-il de ces beaux jours », chantait Charles Trenet, où chaque samedi un club organisait un concours…

Une page se tourne dans l’histoire des boules lyonnaises. Aujourd’hui, si on compare les effectifs du Rhône des années 60 à celui de l’ensemble des boulistes licenciés FSCF à ce jour, il est également de 350. En outre, le Rhône perd cette année un de ses clubs phares : l’Edelweiss Saint Louis… Il reste sur le territoire l’Elan de Lyon et le Cercle Bellecombe Lyon.

Boutique nationale

ACCÉDER À LA BOUTIQUE

bloc_boutique_1.png

Où pratiquer

Rechercher une activité

et
km alentour

Suivre notre actualité

MULTIMEDIA

multimedia.png

fscf-logo-bloc_0.png