C’est le 23 juin 1948 qu’est créée la journée mondiale de l’olympisme et paralympique dont l’objectif est de promouvoir les idéaux olympiques et de célébrer la création du Comité International Olympique en 1894. La Fédération Sportive et Culturelle de France, de par son statut de fédération affinitaire, n’a pas pour mission de former les athlètes qui vont concourir aux épreuves des JO.
En revanche, on peut identifier des points communs entre le projet éducatif de la FSCF et les valeurs de l’olympisme. Dans cette chronique, on vous présente 4 raisons pour lesquelles les valeurs de ces deux organisations sont proches.
Raison n° 1 : Un premier article de la charte olympique qui sonne très FSCF !
« L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels ». On peut faire le parallèle avec le projet éducatif de la FSCF qui s’articule autour de l’ouverture, du respect, de la solidarité, de la responsabilité et de l’autonomie. En d’autres termes, il est bâti autour de la personne et de son épanouissement en tant qu’individu.
Raison n°2 : La compétition, un lieu d’accomplissement personnel
Fondamentalement, l’Olympisme se base sur 3 grands principes : l’excellence, l’amitié et le respect. Bien que l’excellence ne soit pas l’objectif de la FSCF, il n’en demeure pas moins que chaque sportif, pour chaque discipline, aura les moyens d’évoluer au sein de son club, d’apprendre à se dépasser et à repousser ses limites. L’important est pour chaque athlète d’évoluer à son rythme. A la FSCF, la finalité n’est pas l’activité, ce n’est qu’un moyen. Pour illustrer cette idée avec un exemple concret, prenons la gymnastique féminine. Au niveau national, il y a plusieurs championnats par équipe : certains sont accessibles pour les gymnastes de haut niveau, les autres sont ouverts au plus grand nombre. La compétition reste un moyen pour chaque gymnaste de se mesurer aux autres mais surtout de se mesurer à lui-même !
Raison n°3 : L’amitié au service du sport et de la culture
Les Jeux Olympiques, c’est avant tout des rencontres entre pays. C’est aussi nouer des liens et des amitiés pendant ces temps de rencontres mondiaux. La FSCF, à son échelle, tient à favoriser les rencontres entre ses associations et leurs compétiteurs. Chaque année, des championnats nationaux sont organisés et sont portés soit par des clubs, soit par des comités départementaux ou régionaux. Chaque activité y trouve son compte : gymnastique rythmique et sportive, twirling, boules lyonnaises, gymnastique féminine, gymnastique masculine, tennis de table, tir à l’arc, danse et bien d’autres encore. Au niveau culturel, la FSCF n’est pas en reste. La Commission Nationale Pratique des Activités Culturelles organise chaque saison un évènement appelé Arts en fête et propose aux participants un programme artistique ou culturel. En 2019, à Autun (71), le programme était riche : concert gratuit, démonstrations sportives et culturelles, flash mob, repas festif et marche culturelle. En bref, que ce soit sportif ou culturel, les manifestations nationales FSCF, à l’instar des JO, vont bien au-delà de l’activité et portent sur l’éducation, la convivialité et l’amitié.
Raison n°4 : Le respect, une valeur centrale
Valeur centrale du projet éducatif de la FSCF, elle est aussi primordiale dans l’olympisme. Dans le sport, on respecte son entraineur, son juge/arbitre, les membres de son équipe, ses adversaires… Au-delà du respect d’autrui, c’est aussi se respecter soi-même et son corps. C’est savoir pratiquer dans de bonnes conditions sans se mettre en danger. Pour en revenir à la thématique de la compétition, c’est au-delà de la concurrence avec l’autre. C’est la percevoir comme un dépassement de soi. C’est également prendre le temps de valoriser la progression de chacun, sans être obsédé par les résultats attendus par les autres.
Cet esprit de l’olympisme sera au cœur des Jeux qui auront lieu du 23 juillet au 8 août à Tokyo. En tant que public, veillons à voir au-delà des performances de nos athlètes et à défendre et porter les valeurs de l’olympisme !