L’activité physique a été fortement réduite au cours des décennies. L’expansion des écrans (internet, télévision, jeux vidéo), les activités professionnelles, etc., induisent une réduction de la dépense énergétique quotidienne et augmentent la sédentarité. Parallèlement à cela, le temps de sommeil a diminué. Par conséquent, les trois piliers d’une bonne santé se sont progressivement effondrés sur le long terme : alimentation saine et équilibrée, activité physique quotidienne et sommeil de qualité. Ce constat est, en partie, le fruit d’un changement des habitudes dans la société. Mais comment amener les pratiquants à prendre conscience de ce déséquilibre, à augmenter les dépenses par la pratique d’une activité physique régulière.
Plusieurs études ont montré que l’activité physique (AP) a une efficacité comparable à celle du régime alimentaire. Les recommandations récentes proposent donc une combinaison entre bonne alimentation et mise en mouvement du corps. Afin de lutter contre l’inactivité physique, soit le manque d’activité physique, et la sédentarité, une dépense énergétique inférieure ou égale à la dépense de repos, des recommandations ont été mises en place. Elles correspondent à au moins 30 minutes d’activité physique « dynamique » 5 jours par semaine sans accumuler plus de 2 jours consécutifs sans AP (intensité modérée à intense). Il convient également de faire deux fois par semaine des activités de renforcement musculaire, d’assouplissement et d’équilibre. Enfin, dans le but de lutter contre la sédentarité, il est conseillé de rompre toutes périodes de deux heures avec une marche de quelques minutes. Mais qu’en est-il des bénéfices sur la santé ?
Premièrement, au niveau biologique, elle permet une modification majeure qui se situe au niveau de la composition corporelle en réduisant la masse grasse, et un maintien, voire une augmentation, de la masse musculaire. La réduction de la masse grasse sera alors liée à une diminution des risques cardiovasculaires, cardiorespiratoires et métaboliques associés à cette pathologie. Elle permet également d’augmenter la condition physique et ainsi faciliter les activités de la vie quotidienne tout en limitant la fatigue induite par l’effort. La mise en activité physique a également des bénéfices sur les rythmes biologiques et notamment sur la qualité du sommeil. Pour terminer, au niveau social, la pratique d’activité physique permet d’augmenter la participation sociale des individus. Ceci engendrera la rencontre de nouvelles personnes et la création de liens autour d’un thème commun.
Les associations de la Fédération Sportive et Culturelle de France (FSCF) proposent des activités sportives, culturelles, de bien-être et socio-éducatives afin que chacun puisse pratiquer, selon son envie et son niveau. Consciente que l’activité physique est un enjeu de santé publique, la fédération développe un programme santé nommé Atoutform’, afin d’accueillir, dans des séances dédiées, des personnes porteuses de maladie chronique, des séniors ou des publics éloignés de la pratique d’activité physique.
Maëlys MAZER
