SPORT-SANTÉ Pratiquer une activité quand on est handicapé

La place de la personne en situation de handicap ne cesse d’évoluer dans notre société. En 2016, 12 millions de personnes sont en situation de handicap en France. Cela représente 18% de la population générale. La prise en compte de ces citoyens doit être effectuée en facilitant et en créant les conditions d’un échange qui permette à la personne en situation de handicap de se réaliser et d’exercer son potentiel, avec les autres et comme les autres. La personne ne doit pas être réduite à son handicap. Il faut agir pour une société qui soit capable d’intégrer, de s’adapter et de reconnaitre la fragilité d’autrui.

Les progrès de la recherche et la volonté nouvelle des instances publiques ont permis d’intégrer ce changement d’approche vis-à-vis du handicap. La question de l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap constitue également un enjeu majeur. C’est aujourd’hui l’affaire de tous. L’objectif est de répondre aux difficultés que les personnes en situation de handicap rencontrent au quotidien.

Ces avancées ont permis de développer de nouvelles manières d’accompagner les personnes atteintes d’un handicap mental, notamment par une approche autour des bienfaits de l’activité physique adaptée (APA).

L’APA est devenue un sujet de plus en plus abordé dans les approches non médicamenteuses. Un nombre important d’études montre une volonté de connaître les bénéfices de cet accompagnement. Cependant, ce sujet reste assez novateur, il n’y a donc pas encore de consensus. Le nombre de méta-analyses reste faible et les études sont bien souvent spécifiques à un échantillon et donc difficilement généralisables.

Il faut savoir que les personnes en situation de handicap mental sont plus enclines à développer des pathologies comme l’obésité. Cela est dû aux nombreuses difficultés qu’elles rencontrent que ce soit sur le plan social, physique ou psychologique. C’est pourquoi l’activité physique est reconnue comme le moyen le plus efficace de lutter contre cette obésité et toutes ces pathologies associées. Elle permet à la personne en situation de handicap de pouvoir exprimer ses capacités en mettant en jeu sa motricité et sa corporéité dans une activité sociale et permettra ainsi de favoriser leur participation à une vie sociale, culturelle et sportive par des activités adaptées.

L’accompagnement au sein des établissements est essentiel au maintien et au bon développement des personnes en situation de handicap. Il est donc d’autant plus important d’externaliser certains accompagnements, notamment la pratique d’APA, au sein d’associations sportives implantées sur le territoire, afin de permettre de développer chez ce public des compétences complémentaires à celles acquises au sein de l’établissement.

Mais comment l’adapter au monde associatif ?

Au sein de la Fédération Sportive et Culturelle de France (FSCF), l’accueil de tous est une priorité. Pour cela, un programme appelé Auxiliaire de Vie Associative (AVA) est développé sur le territoire pour accompagner toutes personnes en situation de handicap pendant la pratique de leur activité. Ce projet découle de la profession des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS), mais adaptée au monde associatif.

Les AVA ne se substituent pas aux professionnels de santé, ni aux éducateurs mais apparaissent comme une aide pour l’ensemble des acteurs. Traduire les consignes de l’animateur, sécuriser les porteurs de handicap dans leur pratique, les soutenir, les rassurer, les féliciter : tels sont les missions de ce bénévole au rôle hybride mais pourtant bel et bien essentiel.

Maëlys MAZER

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