Cette journée anniversaire s’est déroulée en trois temps de rencontre et de partage : une messe célébrée par le prêtre Laurent Jullien de Pommerol en l’église Saint-Denis, un vin d’honneur offert en la salle de l’association laïque de la Croix-Rousse et enfin un repas partagé sur une péniche restaurant.

La messe a réuni une quarantaine de personnes. Le père Pommerol s’est présenté comme une ironie : il est le prêtre le moins sportif depuis 200 ans à la Croix-Rousse. À son arrivée dans la paroisse, il pensait que les lettres PE dans PESD, voulaient dire Patronage Entraide. Ce qui n’est pas éloigné de la réalité finalement.

La Patriote, c’est la section sportive des garçons du patronage Saint Denis dès 1903. L’Entrain, c’est la section féminine de gym dès 1937. Le président de la PESD, Jean-Yves Oliviero, présente l’historique de l’association. En 1973, ces deux sections fusionnent et combinent leurs noms en celui que nous connaissons aujourd’hui. Elle a pour but de promouvoir et développer la pratique sportive, d’éduquer et faire grandir par le sport et d’accompagner la prise de responsabilités. Cette histoire associative est aussi une histoire de familles. Beaucoup d’entre elles ont tissé leur histoire à celle de la PESD. Depuis le début, la PESD est affiliée à la FSCF qui était alors appelée la fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF).

Le père Pommerol connaît la FSCF depuis longtemps car il a connu les Hirondelles et la Jeune garde de Villefranche-sur-Saône, l'Excelsior de Chaponost et l’Espérance et Vaillantes de Brignais. Il a annoncé la réouverture du patronage de Saint-Denis, notamment aux enfants, dans le respect de chacun.

L’Évangile choisi est celui de Marc 11, 27-33 sur l’autorité de Jésus. Dans son homélie, le père Pommerol a parlé de l'autorité des règles du sport, faisant une analogie, « qui vaut ce qu’elle vaut », entre les règles du sport et la loi de Dieu. Les deux ont pour but le bien-être des personnes et la paix entre les cœurs. Les deux participent à la construction du bien commun. Les règles ou la loi ne sont pas une contrainte mais un guide pour vivre paisiblement, y compris dans une compétition, provoquant une émulation pour continuer à vivre un effort, à se surpasser. Le sport a une dimension progressive et de pédagogie, ce qui est aussi le cas de l'évangile. Le sport et la loi de Dieu nous font progresser et font grandir l'âme : que l'intériorité des personnes ne soit jamais négligée, que le corps et l'âme grandissent en même temps.

Une prière a été dite pour les dirigeants et bénévoles de la PESD disparus.

Les chants de la célébration ont été chantés par le père Pommerol. Lors de la sortie, accompagné par l’orgue, il a improvisé une reprise du chant fédéral dont une copie a été trouvée dans les archives de l’association.

Il a alors rejoint les membres et bénévoles de la PESD pour assister au vin d'honneur. Dans son discours, le président a rappelé les grands faits historiques de l'association. Puis, il a nommé l’ensemble des responsables et moniteurs des sections de l'association qui sont tous bénévoles. Il a aussi dit l'appartenance de la PESD à la FSCF et au comité départemental Rhône et métropole de Lyon en nommant Christian Babonneau et Dominique Morel. Il a rappelé le projet associatif de la PESD et il a remercié les organisateurs de cet anniversaire. "Le bénévolat a tellement de valeur qu'il n'a pas de prix." est la phrase que je retiens du texte anonyme sur le bénévolat qu’il a lu. Enfin, il a lu un mot adressé par l’ancien maire du 4e arrondissement qui ne pouvait pas être là, Dominique Bolliet. Le maire du 4e arrondissement, Rémi Zinck, a également adressé quelques mots aux bénévoles de la PESD.

Le temps qui a suivi a été pleinement occupé par de nombreuses discussions. Ça a été un moment convivial à l'image de la PESD.

Le soir, 47 membres du conseil d'administration et bénévoles ont partagé un repas à bord d'une péniche.

Ainsi s’est clôturée cette belle journée d’anniversaire. Tout le monde s’est d’ores et déjà donné rendez-vous dans dix ans.

Rédactrice : Anne-Cécile Faure