Les 20 et 21 janvier derniers, la commission départementale de la FSCF a organisé un Workshop Danse destiné à un public large. Entre découverte, approfondissement de sa pratique et partage, retour sur les intérêts de ce type d’évènement pour les participant·e·s.
Venant de Volvic, Chambéry ou encore Valence, professeur·e·s et participantes se sont montré·e·s motivé·e·s pour rejoindre le Workshop 2024, qui avait lieu au Cercle Bellecombe Lyon (6ème). En effet, les 30 danseuses ainsi que les six professeurs ont tous·tes montré beaucoup d’intérêt pour l’évènement. Mais en plus de l’occasion de pratiquer, quels sont les éléments qui motivent à venir danser ensemble ?
Au-delà de l’offre variée en termes de cours et de niveaux, ce type d’évènement, au cours duquel des stages débutants et intermédiaires/avancés ont été proposés sur les trois danses, est formateur pour les participantes. En effet, si beaucoup d’entre elles sont déjà danseuses régulières, les évènements extérieurs à leur association, comme ceux organisés par la fédération, permettent de changer de cadre. Pratiquer une danse que l’on connaît bien avec un nouveau professeur permet notamment de découvrir une approche différente. Les exercices peuvent par exemple avoir une structure nouvelle, la chorégraphie peut être bercée des influences d’ailleurs ou une musicalité originale. Lors du Workshop des 20 et 21 janvier, les stages de danse contemporaine ont ainsi été l’occasion pour les participantes de travailler la fluidité du mouvement avec un ballon, un exercice inédit pour beaucoup d’entre elles.
Un tel week-end a également pour but de mettre en lumière des styles de danse moins connus ou pratiqués. Cette édition a dans ce cadre mis sur le devant de la scène trois styles : le street jazz, la capoiera et le shim sham. L’occasion pour certaines de se découvrir une passion, pour d’autres de mettre de la perspective dans leur pratique. À titre d’exemple, le stage de capoeira a appris aux danseuses à jouer ensemble, travailler l’intensité du regard ou le sens du rythme en chantant sur les percussions. Autant d’apprentissages qui peuvent être bénéfiques pour tous·tes. De la même manière, le street jazz a servi de terrain pour s’exercer sur l’attitude, la prestance et la rapidité de mouvement. Pendant le shim sham, les participantes se sont entraînées à mémoriser les pas, être en rythme et varier leurs appuis. D’un point de vue artistique, il était aussi question de travail d’interprétation, d’improvisation et de lâcher prise, à la recherche de son style personnel.
Enfin, ce type de week-end permet de pratiquer avec un nouveau groupe et de rencontrer des personnes d’horizons différents. L’édition 2024 a été l’occasion, pour des danseuses de régions variées âgées de 15 à 67 ans, de pratiquer ensemble dans la bonne humeur : un mélange qui n’a pas toujours l’occasion d’être mis en place en association. En termes de niveaux, la diversité était elle aussi de la partie. Les danseuses débutantes, souvent inscrites dans des cours avec peu de pratiquantes, ont côtoyé des danseuses plus expérimentées, certaines mêmes professionnelles ou en voie de professionnalisation. Un mixage qui bénéficie à toutes, les unes pour se challenger, les autres pour apprendre de leur spontanéité. Pratiquer avec un débutant en capoeira permet par exemple d’être confronté à des attaques parfois plus aléatoires, qui imposent de travailler plus profondément sa défense.
Pour toutes ces raisons, les stages représentent une occasion intéressante pour des danseuses de tout niveau de venir pratiquer et approfondir leur relation à la danse. Pour celles et ceux qui voudraient s’investir encore davantage, le comité régional propose lui aussi ponctuellement des stages de perfectionnement en danse.
Maureen Paret