Ces dernières années, par l’intermédiaire des médias, le sport est entré dans tous les foyers. Que ce soit avec les sports collectifs comme le foot, le rugby, le handball… ou avec les sports individuels, comme le tennis, l’athlétisme et bien sûr, la gymnastique artistique… ou encore par la préparation de grands événements tels les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques, le sport fait désormais partie intégrante de nos vies. S’il apparaît, d’après les scientifiques, que regarder un match à la télévision est déclencheur de bien-être, rien ne vaut la pratique du sport !
Nous le savons la pratique sportive est excellente pour notre santé et, ce, à tout âge. Faire du sport permet entre autres d’entretenir le corps, de se libérer des tensions d’une vie quotidienne stressante et de sortir de sa routine. Elle permet au cerveau de libérer certaines hormones dont l’endorphine qu’on surnomme « l’hormone du bonheur » ! Pourquoi s’en priver ?
La plupart des parents souhaitent que leurs enfants pratiquent un sport afin de favoriser son développement psychomoteur, la coordination de ses gestes, sa musculature. Mais le sport ne se résume pas à un développement harmonieux du corps. Il influe également sur la santé mentale et le bien-être de l’enfant.
Choisir un sport, pour un enfant, est parfois compliqué. Les proches vont être souvent les vecteurs de son premier choix. Mais celui-ci ne conviendra peut-être pas à l’enfant qui va parfois balbutier de sport en sport jusqu’à trouver l’activité qui lui conviendra. Il va alors, à travers la pratique de son sport, éprouver le plaisir, le bien-être et la joie. Il développera ses aptitudes naturelles, son courage, le dépassement de soi et le bonheur de réussir.
Réussir, ce n’est pas monter sur la première marche du podium. Il n’est pas nécessaire de gagner pour se faire plaisir : il suffit d’atteindre ses propres objectifs pour ressentir du bien-être physique et mental.
Nous n’avons pas tous les mêmes capacités et la plupart d’entre-nous resterons des inconnus dans le monde du sport. Mais sans vouloir minimiser les grands exploits, le plus important est de trouver le plaisir de progresser et de réussir à atteindre le bien-être indispensable à l’équilibre physique et psychique de tout humain, enfant ou adulte.
Les entraîneurs et les coachs sont là pour transmettre leur technicité, pour conseiller et orienter mais aussi pour accompagner les enfants dont ils ont la charge afin d’équilibrer leur progression selon leurs capacités. Une progression bien dosée c’est un bien-être assuré ! Si le petit sportif en devenir ressent le plaisir et le bien-être dans la pratique de son activité, il s’accrochera et poursuivra ses efforts pour son plaisir mais aussi pour celui de ses proches et de son entraîneur. Il n’est pas question de devenir addict à un sport. Les excès sont toujours préjudiciables à la santé. Le but est d’être heureux dans la pratique du sport choisi.
Notre fédération, la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) est ouverte à tous, adultes, adolescents et enfants. Son projet éducatif vise à l’épanouissement de chacun de ses adhérents qui peut ainsi trouver au sein des nombreuses activités qu’elle propose le bien-être nécessaire à cet épanouissement.
La pratique sportive permet d’acquérir le goût de l’effort, la concentration, la persévérance mais aussi la résilience. L’acquisition de ces aptitudes est déterminante dans nos vies personnelles et professionnelles.
Elle permet d’accéder à une meilleure estime de soi-même, à une confiance accrue dans ses possibilités, à une vision positive de sa propre existence, à un bien-être qui nous prouve que la vie est belle !
Rédactrice : Chantal Bonningue
Edito du championnat national de gymnastique féminine F-F1