Les Jeux Olympiques 2024, qui se sont déroulés à Paris du 26 juillet au 11 août dernier, ont été un événement mondial marquant, réunissant des athlètes de tous horizons pour célébrer l'excellence sportive et l'esprit de compétition. Ils ont été un réel succès pour les sportifs et les sportives français·es, qui ont performé dans de nombreuses disciplines, offrant à la France ses premiers titres olympiques de leur histoire dans des disciplines telles que le triathlon féminin et le surf masculin, sans oublier le triplé français (or, argent et bronze sur une même course) en BMX racing.

Pour certains français, les jeux « à la maison » sont l’occasion unique de participer à des épreuves olympiques. Durant cet été, nous sommes allés à la rencontre, depuis les gradins, de celles et ceux qui ont l’opportunité d’assister aux épreuves.

Nous débutons par Marine Blanc et Maureen Paret, amatrices de football qui ont assisté le dimanche 28 juillet 2024 au Groupama Stadium à Lyon à la phase de poule A du football féminin Nouvelle-Zélande – Colombie.

C’est la première fois qu’elles assistent à un match international. Elles ont déjà été spectatrices de matchs de football dans le cadre du championnat français que ce soit féminin ou masculin.

« Le match était vraiment très intéressant avec une prestation des joueuses colombiennes très impressionnante face à une équipe néozélandaise qui s’est battue du mieux qu’elle a pu pour contrer la vague jaune et rouge. La Colombie est venue en force pour soutenir son équipe alors que l’équipe néozélandaise comptait beaucoup moins de supporters, qui ont tout de même joué leur rôle de 12ème membre de l’équipe ! 

Le moment le plus émouvant de cette compétition a été, pour moi, les hymnes nationaux avec tout le stade qui s’est levé, quelle que soit sa nationalité pour rendre hommage aux deux pays qui allaient s’affronter. 

Une pensée aussi à tous les volontaires qui se sont mobilisés pour accueillir tous les spectateurs, avec sourire et bienveillance ! » précise Marine.

« Ça s’est très bien passé ! Superbe organisation pour rejoindre le stade et dans le stade. Il y avait beaucoup de public pour la Colombie, elles ont gagné 2-0 et largement dominé.  La mi-temps nous a permis de découvrir une démonstration très impressionnante de football freestyle » poursuit Maureen.

Le fair-play, la détermination, la bonne humeur, le partage, la convivialité et l’intensité ont rendu cette soirée inoubliable pour Maureen et Marine.

« Nous sommes reconnaissantes à la FSCF de nous avoir permis de vivre cette expérience unique. Nous avons parlé football toute la soirée et cela m’a permis de me remettre dans le bain de ce sport qui a bercé mon enfance », conclut Marine.

Après le football, place à l'athlétisme avec Delphine Tranier et Vincent Deshayes, qui ont eu la possibilité d’assister aux épreuves de qualification et de repêchage le lundi 5 août 2024 au Stade de France. 

« C’était génial d’avoir pu assister à plusieurs épreuves d’athlétisme en une seule compétition. Nous avons vu du 400 m haies féminin et masculin, du 400 m féminin et masculin, du 200 m féminin, du lancer de disque masculin et du saut en hauteur féminin. L’athlétisme permet de voir plusieurs disciplines en une seule fois. Denis Brogniart a très bien animé les 3 heures d’épreuves », a commenté Vincent.

« L’ambiance était folle. Les 60 000 spectateurs ont encouragé les sportifs, notamment les sept athlètes tricolores, car le public était composé en grande majorité de supporters français. J’ai été surprise par le calme olympien juste avant le départ des athlètes, puis par l’effervescence au moment du départ et jusqu’à la ligne d’arrivée pour les courses et les sauts. Si certains athlètes étaient peu expressifs et restaient concentrés sur leurs performances à venir, d’autres demandaient le soutien du public, qui s’en donnait à cœur joie pour leur envoyer de la force avant le départ.

Nous avons vu de très beaux moments sportifs avec notamment la qualification de deux sportifs français et d’une sportive française en 400 m haies, et de deux athlètes françaises en saut à la perche. Les lanceurs de disque n’ont pas été qualifiés. Cette discipline demandait une force exceptionnelle aux lanceurs pour envoyer la coupole à plus de 67 mètres, permettant la qualification automatique en finale. La longueur du terrain était telle que des petites voitures télécommandées ramenaient les disques de la zone de réception jusqu’au point de lancer. Au-delà du côté pratique, cela apportait un côté ludique à la compétition », complète Delphine.

Tous deux sont unanimes : « C’est une expérience à refaire avec grand plaisir. Nous avons été surpris par l’enthousiasme et la motivation du public alors que c’était "juste" des qualifications / repêchages. On imagine l’ambiance lors des finales !

C’est la première fois que nous suivons autant les Jeux Olympiques à la télévision car les jeux sont dans notre pays. Cela nous donne envie de regarder encore plus de sport, notamment ceux qui ne sont pas très médiatisés et que nous redécouvrons tous les quatre ans pendant les jeux.

Merci à la Fédération sportive et culturelle de France, qui nous a offert les places, pour l’opportunité de vivre les Jeux Olympiques ! »

Nous continuons avec Nathalie Penin : Ancienne entraîneur en gymnastique féminine et juge au CRAN de Tassin, qui a eu l'occasion d'assister à 7 épreuves différentes : 

• Football masculin : Ukraine / Irak à Lyon le 24/07/2024 : « J'ai déjà vu 3 ou 4 matchs de foot auparavant, ça s'est bien passé surprise qu'il y ait beaucoup de supporters pour l'Irak. 3 mots : découverte, surprise, ambiance »
   
• 2 sessions de qualification de gymnastique artistique féminine le 28/07/2024 à Bercy : « J'ai déjà vu des compétitions internationales de gymnastique (championnats du monde ou d'Europe), très déçue par la performance des Françaises alors qu'elles avaient largement le niveau de se qualifier malheureusement leur travail n'a pas payé. Une salle splendide, beaucoup de ferveur et d'encouragement des Français pour leur équipe malgré la non-réussite de celle-ci. 3 mots : déception, ferveur, ambiance exceptionnelle »
   
• Rugby à VII féminin au stade de France le 29/07/2024 : « Je n'avais jamais assisté à un match de rugby à 7, découverte sur le terrain de ce sport, c'était super, l'équipe de France a gagné son match et il y avait une ambiance incroyable. Mais l'ensemble du stade a réagi à chaque essai de toutes les équipes, la magie des jeux. 3 mots : incroyable, vitesse, liesse populaire »
   
• Finales par équipes de gymnastique féminine le 30/07/2024 à l'Accor aréna de Bercy : « Je voulais voir cette compétition car elle ne laisse pas de place à l'erreur : 3 gyms qui passent 3 notes qui comptent. Je voulais voir cette compétition pour voir les Brésiliennes et les Américaines avec surtout la star : Simone Biles. Avant la compétition j'ai été interviewée en tant que fan de gymnastique par des journalistes de France 2. 3 mots : enjeux, impressionnée, magnifique »
   
• Tennis à Rolland Garros cours Simone Mathieu le 1/08/2024 : « Demi-finale double femme et double homme : je n'étais jamais allée à Rolland Garros, c'était l'occasion d'aller dans ce lieu mythique. J'ai été impressionnée par la vitesse des balles de services. 3 mots : grandioses, ambiances, histoire »
   
• Athlétisme au stade de France le 2/08/2024, premier tour de qualification (100m H, 1500m H, lancé de marteau H, Hauteur F, 3 épreuves du décathlon H) : « L'athlétisme étant un sport que j'ai pratiqué j'ai adoré, la piste était magnifique. 3 mots : mutli nationalités, puissances, fair play »
   
• Demi-finale de foot féminin USA/ Allemagne le 608/2024 à Lyon : « C'était une qualification pour une finale, du coup le match a été très disputé. 3 mots : enjeu, compétition, beauté du sport »

De plus j'ai participé au 10km du marathon pour tous. C'était un moment magique, avec une ambiance incroyable et du public sur les 10km du parcours. Des passages dans des lieux mythiques de Paris : place Vendôme, pyramide du Louvre, à proximité de la vasque olympique, le long des quais de la Seine, une vision sur la Tour Effeil, l'arrivée aux Invalides.