Découvrez le témoignage d’Anne-Cécile Faure, actuelle secrétaire du comité et archiviste de métier. Elle revient sur son parcours qui a débuté par un service civique et l’a menée à prendre la responsabilité de la commission nationale Histoire et Patrimoine de la Fédération Sportive et Culturelle de France. Découvrez son expérience, riche en rencontres et en apprentissages.
Comment as-tu connu la FSCF et depuis combien de temps y es-tu engagée en tant que bénévole ?
Je suis entrée à la FSCF il y a 10 ans, presque 11 : en 2013-2014. J’ai d’abord été engagée comme volontaire en service civique et je suis ensuite restée en tant que bénévole. J’ai connu l’idée du service civique par une amie et j’ai voulu en faire un. J’ai trouvé l’annonce qui me correspondait émise par la FSCF et j’ai été retenue. Ça s’est très bien passé, j’ai eu un super tuteur : Jean-François GATET. À partir de là, c’était parti.
As-tu été bénévole dans une autre association que la FSCF ?
Je suis bénévole à l’association Psychanalyse et Anthropologie qui est mon ancien employeur. Je suis restée pour les aider avec le fond d’archives que j’ai traité pour eux, et donc pour valoriser ces archives et les rendre accessibles à leurs membres et au-delà de leurs membres. Je suis bénévole dans cette association-là en parallèle avec la FSCF.
Quelles sont tes missions de bénévolat auprès de la FSCF ?
D’abord, je suis juste restée en tant que bénévole toute simple pour aider aux missions « histoire et patrimoine » avec la commission régionale. À l’époque, c’était la Ligue du Lyonnais avec Jean-François GATET qui était mon tuteur en service civique. Petit à petit, j’ai fait connaissance avec la commission nationale histoire et patrimoine. J’ai été invitée par son ancien responsable, Gilles MOUREY, pour faire connaissance avec la commission et j’ai ensuite réalisé un dossier de candidature. J’ai été nommée à la commission nationale histoire et patrimoine, aujourd’hui j’en suis la responsable. En parallèle, je suis au comité départemental du Rhône-Métropole de Lyon et j’ai été invitée à entrer au conseil d’administration par Dominique MOREL, son ancienne présidente, qui a terminé sa mandature cette année. Je suis devenue secrétaire adjointe, donc je m’occupe des comptes-rendus de réunion du comité, du conseil d’administration et du bureau. Je suis présente aux assemblées générales, j’aide pour la relecture du Sport Culture Actualités (SCA), j’aide aussi pour tout ce qui est « archives du comité », on essaye petit à petit de les trier. Voici mes quelques missions à la fédération.
Peux-tu me parler de ton parcours ?
Je ne connaissais pas la fédération. Passionnée d’histoire, je cherchais un service civique dans ce domaine et j’ai trouvé cette mission histoire et patrimoine en février 2013. Mon embauche a pris un peu de temps et j’ai donc commencé en octobre de la même année. Je suis restée jusqu’à début mai 2014. Je m’y suis tout de suite beaucoup plu et me suis dit « s’ils veulent de moi, je reste » : je suis donc restée par la suite. J’ai pu participer au séjour SoLeader en août 2014 à Bordeaux. Cette expérience a été très enrichissante et même si je ne connaissais la fédération que depuis 1 an, je me suis tout de suite sentie intégrée parmi ceux que j’appelle des « bébés FSCF » qui ont connu la fédération depuis leur plus jeune âge. Nous avons fait un beau groupe et avons pu pratiquer beaucoup d’activités. À la suite de ce séjour, je suis restée au comité du Rhône et j’ai continué à faire de l’histoire, à regarder les archives… Aujourd’hui, je suis secrétaire et responsable de commission nationale.
As-tu vécu des événements marquants tout au long de ton parcours de bénévole ?
Je dirais que SoLeader est un événement marquant, c’était vraiment très intéressant. Une belle semaine remplie d’émotions avec de belles actions réalisées à la clé. Toutes les assemblées générales sont également de beaux événements, quel que soit l’échelon (départemental, régional, national). J’ai pu assister aux congrès nationaux dès lors que je suis devenue bénévole, ce sont des rencontres de personnes que nous ne voyons qu’à ces moments-là au niveau national. J’ai récemment pu participer aux assises de printemps, autre événement national. En 2014, à la fin de mon service civique, j’ai pu participer au championnat fédéral de gymnastique féminine F-F1 à Arnas. J’ai renouvelé l’expérience en 2022 et en 2024. Ce sont des événements qui rassemblent, où chacun met la main à la pâte. Sans oublier les compétitions départementales où je m’investis dans l’équipe de secrétariat de compétition. Ce sont des moments simples, certes, mais des beaux moments de partage et de travail en équipe. Ce sont ces moments-là qui scandent l’année et qui sont importants pour moi.
As-tu des projets que tu veux développer ou auxquels tu veux participer ?
Je suis archiviste, donc les archives du comité du Rhône représentent un projet auquel je tiens, projet de longue haleine, mais petit à petit nous allons y arriver. Et puis, il y a tout ce qui concerne la commission nationale histoire et patrimoine dont je suis la responsable. Cette année est la dernière de ma 1e mandature à ce poste. Nous avons plusieurs projets à mener qui représentent un investissement riche en rencontres, en échanges et en apprentissage. Ce sont les deux points essentiels qui m’intéressent.
Qu’est-ce qui te fait rester à la FSCF ?
Les personnes, l’ambiance, le cadre social que cela représente pour moi. C’est vraiment un fil conducteur. Même si dans la vie professionnelle j’ai des trous, du temps pour trouver un autre emploi, ici, j’ai toujours un milieu où je suis intégrée, où on a besoin de moi et où j’ai besoin des autres. Je me suis fait des amis, c’est mon cercle social et c’est là que je me sens bien et que j’ai envie d’être utile. C’est pour cette raison que je suis restée et que je reste encore.
Es-tu fière de ton parcours au sein de la FSCF ?
Oui, j’en suis fière et même heureuse. J’ai pris de l’assurance. J’ai appris beaucoup de choses qui me donnent des billes pour la vie professionnelle et d’autres aspects et je continue à apprendre beaucoup.
Que souhaites-tu transmettre à la génération suivante ?
Comme je ne suis là que depuis 10 ans, il y a quelque chose qui me fait dire que je fais partie de cette génération suivante. J’ai beaucoup à apprendre sur l’histoire de la FSCF auprès de tous ceux qui sont présents actuellement, des générations qui m’ont précédé. Mon but en tant qu’archiviste et travaillant pour l’histoire et le patrimoine est de m’assurer, avec les membres de la commission, que l’histoire de la FSCF soit écrite, qu’on la conserve et que l’on puisse la transmettre aux jeunes générations pour qu’ils sachent qu’ils sont à la FSCF, ce qu’est la FSCF, pourquoi c’est comme ça, avec ces valeurs-là. Qu’on leur transmette ces valeurs, qu’ils puissent les intégrer mais aussi qu’eux et les générations suivantes s’y épanouissent.
Interview menée par : Pierre Latorzeff en septembre 2024